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Acheter une maison aujourd’hui : un défi pour les jeunes
Sophie LeVasseur, 11e année
Valérie LeVasseur, 9e année
École secondaire publique Louis-Riel
2 février 2023

Le prix de l’immobilier au Canada dans les dernières années à modifier chez plusieurs personnes, dont les jeunes, leurs choix de vie, la gestion des finances personnelles et le réalignement des rêves.

Cette augmentation des prix des propriétés immobilières oblige les individus à mieux définir leurs capacités financières et contrôler leurs dépenses.

Les individus doivent épargner suffisamment pour couvrir le dépôt initial pour l’acquisition d’une propriété, mais aussi les frais hypothécaires et les obligations rattachés à l’immeuble, dont les taxes foncières et les rénovations.

Comme le prix de l’immobilier a augmenté depuis plusieurs décennies, les institutions financières prêteuses requièrent souvent que deux individus s’engagent dans la signature de l’acte hypothécaire. Ceci est un défi pour plusieurs, car il faut très souvent avoir une relation matrimoniale stable afin de contracter l’hypothèque et faire les paiements nécessaires. Ce qui est triste est que très souvent, les hypothèques durent plus longtemps que les couples et lors d’une rupture de la relation matrimoniale, on réalise souvent une vente de feu afin de répartir l’équité restant, chacun de son côté. L’équité bâtie dans le paiement de l’hypothèque est partagée à deux après avoir payé des sommes énormes pour régler le partage patrimonial et la vente de l’immeuble. Il ne reste souvent pas grand-chose et on doit recommencer avec une perte d’équité pour tous nos efforts de saine gestion financière.

Si en 1980, le prix moyen d’une maison unifamiliale à Ottawa oscillait aux alentours de 120 000 $ avec un salaire moyen de 40 000 $, en 2022, le prix moyen d’une maison unifamiliale à Ottawa est d’environ 650 000 $ avec un salaire moyen de 60 000 $.

Ces chiffres ne sont pas tout à fait précis, mais démontrent la réalité pour plusieurs familles. Le coût de l’habitation en 1980 était approximativement trois fois le salaire moyen tant dit qu’en 2022, le ratio est maintenant de 10 fois le salaire moyen. Voilà ce qui explique pourquoi les institutions financières veulent une deuxième signature sur l’acte hypothécaire afin de pouvoir faire face aux obligations financières.

Lorsque l’on veut se qualifier pour un prêt hypothécaire, les institutions appliquent au départ deux ratios qui sont appelés ATD et ABD. Le ratio ATD requiert qu’un individu puisse se qualifier avec un pourcentage en deçà de 39 % tandis que le ratio est de 44 % pour l’ABD. Au-dessus de ces ratios, les institutions financières ne voudront pas normalement prêter aux individus.

Ce que l’on constate est l’importance d’avoir des revenus bruts suffisants pour faire face aux obligations financières dans l’acquisition d’un immeuble. Pour plusieurs, y arriver exige la présence d’une autre personne ayant un revenu brut suffisant, mais avec peu de dettes personnelles. Ceci n’est pas toujours évident lorsque nous avons des dettes rattachées à des prêts étudiants et d’autres obligations financières dont la voiture, les cartes et les marges de crédit et les dépenses familiales, dont celles pour les enfants.

Une des leçons à tirer de tout ceci est l’importance d’avoir un salaire adéquat avec une limite sur les dettes afin de se qualifier pour un prêt hypothécaire auprès des institutions financières. Ces ratios obligent les jeunes à épargner le plus rapidement afin d’avoir les fonds pour la mise de fonds pour l’achat de l’immeuble, mais aussi la gestion de nos finances personnelles afin de limiter nos dettes. Ceci est un défi pour plusieurs, car nous devons souvent choisir une carrière dans des domaines qui offrent des salaires alléchants afin de poursuivre son rêve de l’achat d’une propriété immobilière.

Ceci est tout un défi pour plusieurs jeunes aujourd’hui.

 

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 
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