Après le roman En quête de survie, paru en 2021, et En quête de pouvoir, en 2022, l’autrice Mélissa Balthazar met un point final à sa trilogie avec Au bout de l’enquête, réussissant du coup son objectif de publier trois livres en trois ans.
Dans son nouveau récit, les lecteurs renouent avec Anabella, rencontrée dans En quête de survie, est une patiente admise au Centre de santé mentale Royal.
Difficilement, elle se rend compte qu’elle a besoin d’aide et qu’elle doit prendre les mesures nécessaires pour aller mieux. En suivant les consignes de son médecin, elle accepte de suivre un programme dans un centre spécialisé dans l’État de la Californie.
Ceux et celles qui ont lu les deux premières œuvres savent que l’autrice a la capacité de terminer ses récits sur un coup de poing. Elle assure toutefois que ça ne sera pas le cas cette fois-ci.
« J’ai fait exprès de laisser mes deux premiers livres en suspend et ça finit très mal. Je ne voulais pas que la suite de l’histoire se termine sur une note amère. »
Pour ce troisième volet, Mme Balthazar s’est permis d’inclure un petit côté science-fiction aux péripéties de son personnage principal, alors que le médecin traitant d’Anabella aura recours à l’intelligence artificielle pour tenter de guérir sa patiente.
« On parle beaucoup des aspects négatifs de l’intelligence artificielle. On sait que les écoles sont aux prises avec des étudiants qui s’en servent pour leurs travaux. J’ai voulu utiliser l’intelligence artificielle pour voir comment on pourrait s’en servir pour faire quelque chose de bien. »
Bien que l’écriture de sa trilogie soit maintenant derrière elle, l’enseignante n’a aucunement l’intention de cesser de raconter des histoires. « J’ai commencé à rédiger autre chose. Je suis vraiment très passionnée. J’aimerais publier une fois par année », dit-elle.
Tout en ayant un objectif clair quant à sa production de livres, Mme Balthazar ne compte pas pour autant quitter ses fonctions d’enseignante en 8e année de français et d’études sociales à l’École secondaire publique Louis-Riel. « J’aimerais faire les deux de façon simultanée. Être autrice à temps plein ne serait pas possible, mais ce l’est à temps partiel, si je peux me permettre l’expression. »
La romancière mentionne d’ailleurs ne pas se réserver de journée pour écrire, préférant y aller selon son emploi du temps. « Quand je suis à la maison et que mes corrections sont faites, je prends de 15 à 30 minutes pour écrire. Après six à huit mois, ça me fait un roman. Si on peut passer des heures et des heures à défiler sur les réseaux sociaux, il est aussi possible d’écrire des textes, si c’est notre passion. »
Au bout de l’enquête peut être acheté en librairie ou en version électronique sur le site www.anboutique.ca.