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Se trouver soi-même sans savoir ce qu'on cherche
Emma Boisvenue, 12e année
École secondaire catholique Garneau
5 décembre 2024

En tant que Représentante de la francophonie à mon école secondaire Garneau, mon rôle est de promouvoir positivement la francophonie dans le milieu scolaire. Cette responsabilité me semble difficile lorsqu’un haut pourcentage de l’école ne communique qu’en anglais.

Dans ma tête, j’entends mon père qui me répète sans cesse que « le français s’apprend, mais l’anglais s’attrape! ». Il faut dire qu’il a raison puisque nous sommes entourés par une majorité anglophone qui nous fournit des médias sur la télévision, la radio et de la musique. À cause de l’influence anglophone qui nous entoure, comment pouvons-nous encourager les jeunes francophones dans nos écoles à communiquer en français?

Pour commencer, il faudrait arrêter d’imposer l’utilisation du français oral avec des conséquences ou des menaces. Cela peut sembler dramatique, mais c’est ce qui se passe parfois dans nos écoles! Par exemple, si un élève parle en anglais dans sa classe, il est possible que l’enseignant lui dise que si celui-ci continue de parler en anglais, il aura une perte de points ou il sera réprimandé d’une autre manière. Ceci causerait donc à l’élève une association subconsciente du français avec des conséquences qui lui apportent une méfiance ou une association négative à notre belle langue.

Pour éviter cela, il faudrait avoir un système plus positif qui encouragerait les élèves à communiquer davantage en français. Comme l’a dit le psychologue Burrhus Frederic Skinner, « le comportement peut être structuré par l’utilisation appropriée des conditionnements appropriés » . Donc, si le français oral à l’école est utilisé en étant une conséquence, les élèves seront encore moins tentés d’utiliser cette langue comme leur premier moyen de communication.

Donc, comment l’encourager? En réalité, les médias en français ne sont pas bien reçus par le jeune public. En tant que jeune dans le public, j’admets souvent entendre des commentaires péjoratifs en disant que « la musique francophone n’est pas bonne » ou que « les films francophones ne sont pas bien faits ». Quand en réalité, la musique francophone n’est pas un genre de musique et qu’il y a plein de merveilleux artistes francophones qui font de la musique avec des paroles françaises de différents genres! Il y a même certains de mes films préférés qui sont faits en français.

Je trouve que les écoles consacrent déjà beaucoup d’efforts à diffuser des médias francos, mais je dis que pour encourager les élèves davantage, il devrait y en avoir plus!

Comme solution, je suggère d’encoura-ger au lieu de les punir. Il faut plus de musique de différents genres en français qui soit jouée, plus de comédiens franco-phones qui soient recommandés et plus de films en français qui soient suggérés pour que les élèves découvrent une panoplie d’options pour lesquels ils étaient aveugles auparavant.

 

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 
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