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5 décembre 2024


 


 






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Pourquoi voyager quand on peut vendre ses reins
Gabriela Fornazzari, 11e année
École secondaire catholique Béatrice-Desloges
5 décembre 2024

C’est bien connu : depuis la pandémie, les prix montent en flèche. Donc, un voyage aux Bermudes? Oublie ça! Mais heureusement pour nos portefeuilles, un article récent de Radio-Canada confirme que l’inflation est passée de 5.1 % à un 2 % de hausse de prix : l’objectif des sta-tisticiens a été atteint (avec un an de retard, mais tout de même!).

Cependant, nos traumatismes écono-miques subsistent; plus personne ne veut voyager puisqu’un siège d’avion coûte les yeux de la tête. Justement, à cause de l’augmentation du coût de la vie, il y a moins de tourisme au Canada et de voyages dans notre pays qu’avant la pandémie.

Tout d’abord, considérons les coûts pour subvenir à nos besoins pré et post pandémie : selon les données de statistiques Canada, ce qui coûte cher en voyage, ce sont les vols, à une hausse de prix de 4,5 % de mai 2023 à 2024, ainsi que le logement, qui lui, a augmenté de 3 % depuis mai 2023. Je ne vous parle même pas de nourriture ou d’activités touristiques!

De plus, à cause du manque de travailleurs, plusieurs industries engagent du personnel peu qualifié, qui offre de mauvais services. Ça ne donne pas trop le goût de revenir, ça. Plusieurs touristes sont également de cet avis, notamment Dana Detelich, qui « voulait visiter le Québec et d’autres provinces, mais les prix des vols et de l’essence sont exorbitants. [...] ».

Cet été, ma famille et moi avons fait un méga voyage et, pour économiser, nous avons décidé de faire un échange de maison avec une famille française et islandaise pour pouvoir profiter des villes de Mont (France) et de Reykjavik (Islande)sans se ruiner! Côté repas, nous avons privilégié des aliments simples, comme des charcuteries, des baguettes et même du ramen à quelques occasions. Pas de la fine gastronomie, mais tout de même!

Ensuite, un autre facteur clé du tourisme est le touriste lui-même : selon Claire Fan, économiste à RBC, plusieurs parents craignent pour la sécurité de leurs petits dans les pays d’Europe de l’Est et d’Asie, à cause des tensions géopolitiques entre certains pays (lire ici - les conflits interna-tionaux). Ces peurs incitent les voyageurs à changer d’itinéraire pour éviter certaines régions et assurer la sécurité de tous. Bien que le Canada reste un pays « sécuritaire » selon la norme, la hausse de violence reste un aspect négatif qui peut en décourager plusieurs. C’est donc bien triste pour la croissance culturelle d’un enfant, qui ne pourra pas explorer des éthiques particulières, voir des monuments spéciaux et/ou anciens.

Bref, j’espère que le tourisme recommencera bientôt dans notre beau pays, pour que nos ressources et nos paysages soient admirés comme il se doit. Et quand même, tant qu’à voyager, pourquoi ne pas commencer petit? Un road trip proche de chez nous peut être une super alternative, mais si on veut aller dans le sud, Toronto, ce n’est comme les Bahamas!

 

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 
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