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Événements



 

Triste sort des adolescentes : nous nous détestons
Amélie Marin-Rus, 11e année
École secondaire catholique Béatrice-Desloges
1er avril 2021

Beep-beep, beep-beep. Voilà les bruits d’un nouveau matin, d’une journée qui commence, qui sera comme toutes les autres.

La jeune femme se retrouve les yeux collés à son téléphone cellulaire, sur les réseaux sociaux. Elle y voit des filles bien jolies, aux corps parfaits, et aux visages doux comme le miel. Elle ne le sait peut-être pas, mais les images qu’elle « like » sont très loin de la réalité.

Elle se lève, et se rend à la salle de bains où elle se prépare pour sa journée chargée. Cependant, lors du temps consacré à ses préparations matinales, cette fille ne se regarde point dans le miroir, de peur de voir une image qu’elle déteste, et qu’elle ne peut pas changer. On peut bien croire que ce n’est pas normal pour cette fille de se sentir de cette façon, pourtant, c’est la réalité pour tellement de jeunes gens.

En 2017, lorsque la photographe irlando-américaine, Eva O’Leary s’est rendue en Pennsylvanie pour entamer sa série de photos Spitting Image, sa mission était évidente. Elle tentait de capturer les réactions réelles et spontanées des adolescentes qui s’observent dans un miroir.

Dans la plupart des photos capturées, les filles se regardant dans le miroir ne sourient guère. Une vidéo conçue par la même photographe affiche également ces mêmes jeunes femmes replaçant leurs cheveux et leurs chandails pour paraître différemment dans la glace.

Le fait de percevoir une image que l’on déteste dans le miroir est néfaste à long terme pour ces jeunes filles.

Ça peut abaisser notre confiance en soi et celle-ci, pourtant si précieuse, peut-être extrêmement difficile à reconquérir par la suite.

De plus, ce n’est pas seulement les médias sociaux qui blessent les adolescents et les enfants, mais aussi les paroles qui sortent de la bouche de gens qui les entourent.

De nos jours, les enfants se font dire que leur corps n’est pas adéquat pour les standards presque inatteignables de la société d’aujourd’hui. Il faut être mince, avoir la peau pâle, avoir des cheveux droits, une peau douce sans boutons, de longs cils, de longues jambes, une silhouette de sablier, et la liste n’en finit plus.

Une étude de l’Université de Californie menée en 2014 explique que les parents qui ont commenté la corpulence de leurs fillettes de 10 ans, par exemple en affirmant qu’elles sont trop « grosses », était un indicateur pour un trouble alimentaire et pouvait même mener à des problèmes de surpoids, même d’obésité lorsqu’elles atteignent l’âge de19 ans.

Se faire déclarer, comme enfant, qu’avoir une allure différente est défavorable, est certainement une sorte d’abus. Parfois, cet abus vient des gens qui nous entourent et, de temps en temps, de gens qui ont vécu une situation similaire. Ces gens peuvent nous blesser sans savoir qu’ils nous font tellement mal.

En fin de compte, on peut bien se demander pourquoi tant de jeunes femmes évitent tout contact avec le miroir. Ce n’est pas sorcier, nous nous détestons.

(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)

 

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 
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