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Une surveillance citoyenne pour la rivière
André Magny
IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais
6 février 2025

En prévision d’une conférence proposée le 5 mars prochain par l’organisme Garde-rivière des Outaouais, au Centre Roy G. Hobbs d’Orléans, sur la protection de ce cours d’eau, Larissa Holman, directrice du secteur éducation et de l’engagement communautaire, a bien voulu partager son expertise sur l’état actuel de la rivière des Outaouais, soutenue dans son travail par des bénévoles d’Orléans.

C’est vrai, la rivière des Outaouais est soumise à diverses pressions, notamment le développement humain et les changements climatiques. Ces facteurs affectent la qualité de l’eau et la biodiversité de la rivière.

Ceux-ci sont d’ailleurs analysés dans le bilan du bassin versant de Garde-rivière des Outaouais, un document fort bien documenté avec diverses données et des tableaux éloquents. Rappelons qu’un bassin versant est une frontière naturelle, définie par une zone à l’intérieur de laquelle l’eau de pluie s’écoulera vers un plan d’eau, dans le cas présent, la rivière Kichi Z?b?, le nom donné par la nation Anishin?beg à la rivière des Outaouais.

Depuis 2018, Garde-rivière des Outaouais étudie la santé du bassin versant à travers 14 indicateurs. Plusieurs tendances notables se dégagent, qu’elles soient bonnes, préoccupantes ou qu’elles soient carrément mauvaises. Parmi les bonnes, notons les surverses d’égouts unitaires notamment de la part d’Ottawa, qui ont grandement diminué ou le taux de mercure bien inférieur à ce qu’il était, il y a 50 ans. Du côté des mauvaises nouvelles, les changements des débits dans le bassin versant dus notamment à un dégel hâtif et des inondations abondantes causés par le changement climatique peuvent nuire à l’habitat des espèces aquatiques.

L’organisme communautaire, comme le rappelle son rapport annuel de 2024, lui donne un C. « C’est une note passable, mais ce n’est pas la note que mérite cette rivière », souligne le document.

Malgré ces défis, la rivière conserve une résilience notable, en partie grâce aux vastes zones forestières qui entourent son bassin versant. C’est un peu le résumé qu’en fait Larissa Holman lorsque jointe par L’Orléanais.

Le bien-être de la rivière des Outaouais est aussi tributaire de l’engagement des bénévoles. Il est essentiel pour la surveillance et la protection de la rivière. Mme Holman met de l’avant le rôle crucial des « scientifiques communautaires », qui participent activement à la collecte de données sur divers paramètres, tels que le pH, le phosphore et la turbidité de l’eau.

Parmi les initiatives entreprises par l’organisme communautaire, la réduction de l’utilisation du sel de voirie est primordiale.

Mme Holman explique que le ruissellement du sel utilisé pour le déneigement contribue à la salinisation des cours d’eau, affectant ainsi la faune et la flore aquatiques. Son armée de bénévoles est là pour constater sur place les résultats de leurs actions.

Peter Lefebvre est l’un de ces bénévoles.

« Ma famille et moi vivons à Orléans depuis 30 ans. J’ai toujours été un amateur de plein air, alors j’ai naturellement emmené mes enfants le plus souvent possible au ruisseau du coin de la rue pour explorer la nature et profiter de la beauté des lieux. Le ruisseau Bilberry se jette dans la rivière des Outaouais, mais je n’ai vraiment pris conscience de son importance pour le bassin versant que depuis que je travaille avec Garde-rivière. »

Nancy Biggs est une autre Orléanaise qui donne son temps à Garde-rivière des Outaouais depuis deux ans. Elle estime que « la collecte de données est importante pour analyser ce qui se passe dans la rivière et ses affluents. » Elle a notamment participé à l’étude sur la prolifération des algues et à celle sur la surveillance du sel dans le bassin versant.

Est-ce que le travail de bénévoles est vraiment utile? Selon M. Lefebvre, ça ne fait aucun doute : « Je sais que ma contribution fait la différence dans ma communauté et à l’étranger parce que je partage mon travail et tout ce que j’apprends sur la qualité de l’eau avec ma famille et mes amis.

À leur tour, ils se sont tous intéressés à la santé du ruisseau et me demandent souvent comment ça se passe! » Il ajoute qu’il publie également une partie de son travail et de ses observations dans les réseaux sociaux.

Malgré les nombreux défis, Mme Holman reste optimiste quant à l’avenir de la rivière des Outaouais. Elle assure que l’intérêt et la participation croissants des citoyens, notamment ceux d’Orléans, sont des signes encourageants.

Cette mobilisation collective est essentielle pour assurer la santé et la pérennité de la rivière pour les générations futures.

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 

 
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