Le 14 novembre dernier, le maire Mark Sutcliffe a remis le Prix Brian-Kilrea à Jean-Pierre Saab, un entraîneur et enseignant de sciences à l’École secondaire catholique Garneau. Cette distinction de la Ville d’Ottawa rend hommage à un entraîneur amateur incarnant le mieux les qualités de leadership et de dévouement.
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Jean-Pierre Saab (au centre) était accompagné d’une délégation de l’École secondaire catholique Garneau lors de la remise du prix Brian-Kilrea. PHOTO : COURTOISIE DU CECCE |
« Au niveau personnel, c’est une grande fierté d’avoir obtenu ce prix. C’est beaucoup d’années de travail et c’est le fun de voir que les gens ont apprécié ce que j’ai fait », mentionne le principal intéressé.
Il ne cache pas, toutefois, qu’il n’aurait probablement pas eu cet honneur sans ses collègues de travail. « Je ne peux pas tout faire tout seul. Il y a des gens à mes côtés, comme Michael Spears, Bryan Gagné, et un ancien collègue, Daniel Legros. Ce sont des gens qui sont avec moi depuis des années. »
Depuis 13 ans maintenant, M. Saab enseigne et est entraîneur à l’École secondaire catholique Garneau. Il mentionne qu’une des raisons qu’il s’est lancé en enseignement était la possibilité d’être entraîneur. « Je suis arrivé à Orléans vers l’âge de 13 ans et j’ai fréquenté Garneau. Je voulais donc redonner à la communauté qui m’a beaucoup appuyé. »
En jetant un coup d’oeil à sa feuille de route, il devient évident que son objectif de redonner a été atteint, lui qui a mis sur pied un gala sportif annuel qui célèbre les réalisations de plus de 300 élèves-athlètes et de leurs entraîneuses et entraîneurs, sans compter les plus de 2000 élèves qu’il a accompagnés au cours de ses années à Garneau.
Malgré le Prix Brian-Kilrea et son travail acharné, M. Saab dit ne pas être en mesure d’évaluer l’impact qu’il a eu sur ses élèves. « J’espère seulement qu’ils en ressortent gagnants et qu’ils ont apprécié leurs parcours académique ou sportif avec moi. Je cherche à ce qu’ils progressent et s’amusent. L’impact que j’aimerais avoir eu sur eux, c’est qu’ils ne veuillent jamais abandonner un sport. Mon rêve utopique c’est que chaque élève qui souhaite participer à un sport puisse le faire. Qu’on ait moins de compétitivité et plus collaboration. »
D’ailleurs, M. Saab ne cherche pas à créer des athlètes professionnels, mais de meilleures personnes.
Bien au-delà des bienfaits physiques du sport, Jean-Pierre Saab y voit l’occasion pour ses élèves d’apprendre à gérer plusieurs aspects de leurs vies, comme l’autonomie et la gestion de temps, sans oublier de développer du leadership et une meilleure compréhension du fonctionnement de la société : « On parle d’une petite population de 10 à 20 personnes selon le sport. »
Grâce au soutien de ses collègues et de sa famille, M. Saab souligne qu’il compte continuer à redonner à la communauté par son travail. Il mentionne d’ailleurs que ses deux enfants viennent assister à quelques parties : « Je trouve ça super, car c’est en train de créer une petite étincelle de sport chez eux. Et ma conjointe voit que ça me fait du bien et que ça fait du bien aux élèves et à l’école. »