Les résultats aux tests de l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) ont récemment été annoncés et les élèves du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) se sont une fois de plus distingués avec des résultats souvent bien au-delà des moyennes provinciales.
En fait, le CECCE figure parmi les meilleurs conseils scolaires francophones, ayant obtenu les résultats les plus élevés dans quatre des huit tests administrés par l’OQRE.
Il est important de noter que les résultats aux tests de l’OQRE en 3e et 6e années ainsi qu’au test provincial de mathématiques en 9e année représentent la proportion d’élèves, en pourcentage, qui ont démontré une compréhension approfondie ou une bonne compréhension dans la matière évaluée.
Les résultats du test provincial de compétences linguistiques en 10e année représentent quant à eux la proportion des élèves, en pourcentage, ayant réussi le test.
Lors de l’année scolaire 2023-2024, les élèves de 3e année du CECCE ont surpassé les résultats provinciaux et ont obtenu les meilleurs résultats en province en lecture et écriture, ayant dépassé de 6 et 10 points de pourcentage les résultats des conseils scolaires francophones.
Les élèves de la 6e année ont également obtenu des résultats supérieurs aux taux de l’Ontario pour ces mêmes composantes, et ont obtenu le résultat le plus élevé en écriture (87 % contre 79 % au niveau provincial).
Les élèves d’Orléans ont aussi pu se démarquer dans ces tests ayant « très très bien performés », aux dires de Marc Bertrand, le directeur de l’éducation du CECCE. « Ce sont de bons gains par rapport à la moyenne provinciale », ajoute M. Bertrand, qui mentionne que le CECCE a fait des gains dans sept des huit domaines au courant de la dernière année. « Nos résultats à Orléans sont aussi bien meilleurs que ceux des conseils scolaires limitrophes francophones. »
Pour le directeur de l’éducation, ces résultats vont de pair avec la culture d’excellence qui existe au CECCE. « Pour notre personnel, nos directions d’écoles, cette culture est vraiment forte. On se dit “nos élèves ont réussi [par exemple] à 89 % en lecture, qu’est-ce qu’on peut faire pour les amener à 90 % ou 91 % l’année suivante.” »
Il vante d’ailleurs le travail « exceptionnel » du personnel et des directions d’écoles pour analyser les données et cibler des stratégies qui répondent aux besoins des élèves et des élèves à risque pour ensuite les mettre en place.
À ce sujet, il donne en exemple les gains de 6 % et 7 % faits en numératie lors de la dernière évaluation par rapport à la précédente.
« En mathématiques, on utilise beaucoup la manipulation d’objets et d’outils pour permettre à l’élève d’aller au-delà des explications et de le vivre. À l’élémentaire, il y a beaucoup d’outils de manipulation pour compter des dizaines, des centaines et les fractions, par exemple. »
Il mentionne aussi que le CECCE mise beaucoup sur la pensée critique, la collaboration et l’apprentissage en groupe.
Bien entendu, si les élèves performent mieux d’une année à l’autre, le travail des enseignant.e.s y est aussi pour quelque chose.
M. Bertrand explique que « on accompagne le personnel en matière de formations. Il y a eu plusieurs rencontres dans les écoles avec les membres du service pédagogique qui viennent appuyer et identifier les besoins en matière de formations. On essaie d’accompagner le personnel dans une approche individualisée par rapport à leur perfectionnement. »