Du 4 au 9 août, 35 jeunes francophones et francophiles provenant de partout au Canada ont participé au Forum national des jeunes ambassadeurs·rices (FNJA) à Edmonton, en Alberta.
Parmi eux se trouvait Riley Kernick, un résident d’Orléans qui fréquente l’école secondaire St. Peter.
Le jeune homme de 17 ans avoue qu’il ne connaissait pas l’événement mis sur pied par l’organisme Français pour l’avenir jusqu’à tout récemment : « Dans ma classe d’immersion en français, on avait la chance de faire un projet de monologue ou de soumettre notre candidature au Forum. Quand j’ai appris ce que c’était et tout ce que Français pour l’avenir fait, j’ai vraiment aimé ça et j’ai soumis ma candidature. »
Pendant sa semaine passée en Alberta, Riley et les 34 autres jeunes participants ont pris part à des ateliers de leadership, de gestion de projets, en plus de participer à des jeux en français, des visites culturelles et des activités en plein air, entre autres.
Plongé dans le vif de l’action, l’adolescent ne regrette aucunement sa décision, lui qui qualifie son expérience « d’incroyable » : « C’est tellement inspirant d’entendre les autres personnes de partout au pays qui parlent français et qui ont une grande passion pour la francophonie. »
Outre les formations et les nouvelles amitiés forgées, les organisateurs souhaitent que les participants retournent à la maison avec une meilleure connaissance des avantages du bilinguisme, et des défis et des enjeux de parler les deux langues officielles du Canada. Les participants ont aussi eu une réflexion personnelle à faire sur la place de la langue dans leur identité.
Tout ça dans le but que ces jeunes deviennent des ambassadeurs·rices qui feront la promotion de la langue française et du bilinguisme dans leurs écoles.
Lors de son entretien avec L’Orléanais, l’adolescent ne cachait pas que le fait d’être ambassadeur lui faisait ressentir une plus grande responsabilité pour promouvoir l’idée d’être unie comme population dans son école et dans la communauté d’Orléans.
« Je vais aussi essayer de parler plus en français avec mes amis et d’aider les autres qui n’ont pas un niveau élevé de français - même moi, je n’ai pas un grand niveau élevé - à avoir du succès dans cette langue à l’école. »
Pour ceux et celles qui pensent soumettre leur candidature pour le forum de l’an prochain, Riley les encourage à le faire afin de découvrir comment ils et elles peuvent, à leur tour, aider les autres à devenir plus à l’aise dans la langue de Molière.