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Incident à Béatrice-Desloges : que faire maintenant
André Magy
IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais
26 mai 2022

Après les événements survenus les 12 et 13 mai à l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges qui ont vu plusieurs centaines d’élèves manifester contre l’application qu’ils qualifiait d’excessive du code vestimentaire, deux représentants du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) ont souhaité s’expliquer à L’Orléanais.

Rappelons quelque peu les faits. Le site Web de l’école rapporte qu’à la suite d’une vérification du respect du code vestimentaire par les membres de la direction et certains membres du personnel, des élèves, majoritairement des filles, ont été interpelées et priées « de plier la jambe au genou vers l’arrière alors qu’elles et qu’ils étaient debout dans le corridor afin de vérifier si le short porté respectait le code vestimentaire, soit se trouver au minimum à la mi-cuisse ».

Contrairement à ce que certains médias ont rapporté à la suite de commentaires d’élèves, « on n’a demandé à aucun élève de se pencher » rapporte le site de Béatrice-Desloges.

Cependant, face à certains élèves qui ont été choqués par l’attitude de la direction de l’école, le conseiller scolaire du secteur Cumberland, au sein du CECCE, Dan Boudria, a tenu à préciser que « la table politique est très désolée et offre ses excuses aux élèves » qui ont pu se sentir humiliés.

De son côté, Jason Dupuis, surintendant de l’éducation au sein du CECCE, confirme qu’à la suite des événements, des représentants du CECCE, dont lui-même, ont passé trois jours à Béatrice-Desloges afin de recueillir les commentaires de tout le monde.

Dan Boudria confirme qu’il y a bien une directive administrative concernant le code vestimentaire, mais celle-ci n’a pas été validée par toutes les écoles. Peut-être faudrait-il s’entendre tout d’abord sur les termes modeste, décent et propre qu’on retrouve dans cette directive.

Le port d’un uniforme pour toutes les écoles du CECCE serait-il la solution? Le conseiller Boudria n’en est pas certain.

« Certes, on va devoir discuter de la question, mais je ne crois pas qu’imposer un uniforme à Pembroke pour un événement survenu à Orléans, ce soit la solution. »

De plus, renchérit Jason Dupuis, l’adoption d’un uniforme ne se fait pas en claquant des doigts. Il y a toute une procédure à respecter : en fait, ce sont les parents qui décideraient d’une telle éventualité à la suite d’un vote qui doit être entériné par 70 % de ceux-ci.

La solution ne semble pas être pour tout de suite. Pourtant, on le sent bien à travers la discussion, la situation survenue à Béatrice-Desloges est embarrassante. En 16 ans comme conseiller, c’est la première fois que Dan Boudria est face à une telle situation tient-il à préciser. Il aimerait mieux parler des bons résultats des élèves du CECCE.

Du côté du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), le service des communications a confirmé à L’Orléanais que c’est chaque école qui adopte son code relatif à la tenue vestimentaire, établi par la direction de l’école, en collaboration avec les élèves, le personnel enseignant et en consultation avec le conseil scolaire.

Le CEPEO semble être conscient de l’aspect sensible que peut provoquer un code vestimentaire. Les membres du personnel des écoles ont comme consigne de faire preuve de jugement et de souplesse dans l’application du code vestimentaire.

De plus, et toujours selon des informations reçues du CEPEO, une réflexion sur la question devrait être entamée sur la question à compter de l’an prochain.
L’ironie dans tout ça, s’il faut prendre l’incident survenu dans l’école orléanaise avec un peu de recul, c’est qu’il est arrivé une semaine après la rencontre virtuelle avec la médaillée olympique en patinage de vitesse à Beijing, Ivanie Blondin, qui avait donné une conférence sur YouTube pour toute la communauté scolaire du CECCE dans le cadre de la Semaine de la santé mentale. Semaine au cours de laquelle la question du code vestimentaire avait été soulevée..

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