Plusieurs secteurs d’Orléans sont munis d’une association communautaire. Composés de résidents engagés, ces groupes ont pour mandat de revendiquer les intérêts de leur quartier, en plus de coordonner la tenue d’événements commu-nautaires. En ces temps de pandémie, assurer ces rôles s’annonce bien plus ardu qu’à l’habitude.
« Nous ne tenons plus d’événements en personne, mais nous encourageons les résidents à rester actifs en venant en aide à leurs voisins », raconte Pat Teolis, fondateur et président de l’Association communautaire de Chateauneuf.
« Plusieurs résidents ont pris les devants en aidant ceux qui ne sont pas en mesure de se rendre au magasin ou qui n’ont pas les moyens de se servir des services en ligne pour faire leur épicerie ou pour d’autres besoins essentiels », poursuit le président.
Nombre d’initiatives ont également fait surface dans la dernière année, observe M. Teolis. Par exemple, au lieu de prendre part au traditionnel Grand ménage de la capitale, de nombreux résidents du quartier Chateauneuf ont organisé diverses battues individuelles, question de se plier aux recommandations sanitaires.
Malgré l’obligation d’adapter, sinon d’annuler, certains événements communautaires, l’associa-tion parvient à maintenir le contact avec la communauté grâce à des rencontres virtuelles, son groupe Facebook et une liste de diffusion électronique. Le groupe est aussi actuellement très actif avec le projet de dôme sportif avancé par le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE).
« Tous les dômes à Ottawa et dans les communautés élargies sont construits de manière appropriée à une distance importante des résidences. Notre communauté demande que le CECCE suive les mêmes pratiques que tous les autres constructeurs de dômes », partage avec conviction M. Teolis.
« L’association est un moyen pour la communauté d’atteindre des objectifs communs qui sont bénéfiques pour tous. La plupart du temps, de nombreux résidents ont les mêmes préoccupations, de sorte qu’en tant que groupe plus large, nous avons une meilleure chance de voir des résultats positifs », renchérit-il.
Les résidents de Chateauneuf ne sont pas les seuls à rester actifs en ces temps de confinement.
L’Association communautaire de Convent Glen — Orléans Wood parvient également à garder le moral malgré les défis imposés par la pandémie.
« Il est difficile de prévoir ce que 2021 nous réserve », partage la présidente de l’association depuis maintenant près d’un an, Mireille Brownhill. « Nous gardons espoir que les restrictions seront réduites au printemps pour nous permettre d’adapter nos événements, comme nous l’avons fait l’été passé pour nos sessions de yoga dans le parc, poursuit-elle. La plupart de nos activités communautaires ont lieu à l’extérieur, ce qui facilite la distanciation physique. »
« Nous venons tout juste de décider d’annuler notre carnaval d’hiver en février compte tenu des limites de capacité des activités extérieures. Toutefois, notre patinoire extérieure à St-Moritz est en bonne condition, grâce au travail acharné des bénévoles », observe la présidente avec optimisme.
Tout comme pour l’association commu-nautaire de Chateauneuf, le groupe se sert majoritairement de Facebook comme outil de diffusion pour maintenir des communications fréquentes avec la communauté.
« Il est tout de même difficile d’engager la communauté », confie Mme Brownhill qui, en plus de Facebook, se sert d’un bulletin mensuel pour partager des mises à jour avec les résidents. « Ça fait plutôt des communications à sens unique. Cependant, notre groupe Facebook continue d’attirer des membres et les gens échangent beaucoup entre eux », explique-t-elle.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)