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Un marché immobilier toujours aussi robuste à Orléans
Par Jean-Marc Pacelli
L'Orléanais
17 août 2020

« En 35 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça », lance Jacqueline Locke au sujet du marché immobilier d’Orléans. Si elle a déjà vu des périodes où les maisons se vendaient rapidement, elle avoue n’avoir jamais vu auparavant des maisons se vendre régulièrement plusieurs dizaines de milliers, voire cent mille dollars au-dessus du prix demandé.

Pour expliquer le phénomène, l’agent immobilier Yvan Rhéaume y va d’une hypothèse :
« L’inventaire est extrêmement bas et, il y a environ deux ans et demie, on
a commencé à faire des listings avec offres différées. Depuis environ un an, c’est devenu une pratique courante. Dans un marché de vendeurs, attendre quelques jours avant d’accepter des offres occasionne des surenchères et des offres multiples. Au final, les maisons partent à des prix qu’on n’avait jamais imaginés. »

Même la pandémie n’a pas eu raison de la vigueur du marché. En effet, si M. Rhéaume affirme que les ventes ont diminué de moitié par rapport aux chiffres de l’an passé de mars à mai, la situation s’était replacée en juin, et ce, même si les visites physiques n’étaient pas permises.

En discutant avec d’autres courtiers et agents immobiliers, Jacqueline Locke a pu déceler une tendance. Les acheteurs seraient des millénariaux avec des emplois stables, que ce soit au gouvernement ou dans le secteur de la technologie.

D’ailleurs, puisque ces jeunes acheteurs sont plus portés à travailler de la maison, Mme Locke remarque une augmen-tation de la demande pour des résidences dans des localités plus éloignées d’Ottawa, comme Vars, Hammond et Cheney.

Pour sa part, M. Rhéaume souligne que la situation actuelle est très difficile pour les jeunes couples : « Ils font une offre, mais le vendeur en a reçu dix autres! Après avoir perdu plusieurs maisons, ils finissent par tout mettre ce qu’ils peuvent pour avoir la chance d’en acheter une. J’espère pour eux que ça ne durera pas longtemps comme
ça. »

Pour ces jeunes, et toute autre personne souhaitant s’acheter une résidence, Jacqueline Locke entrevoit une lueur d’espoir basée sur son expérience : « Les prix vont se stabiliser. Ils ne baisseront pas, mais ils ont pas mal atteint leur pic. Les gens ne payeront pas un million pour une maison de trois chambres à coucher à Orléans. »

L’Orléanais a aussi tenté de connaître l’état du marché des constructions neuves, mais aucun des trois entrepreneurs contactés n’a retourné nos appels.

En date du 10 août, 31 maisons détachées étaient à vendre. Le prix demandé le plus bas était de 429 900 $. Seulement trois étaient sous les 500 000 $.

Dans les 30 jours précédents le 10 août, 92 maisons détachées ont été vendues. Trente d’entre elles l’ont été en cinq jours ou moins. Quatre-vingt-cinq ont été vendues pour 500 000 $ ou plus.

Sur les 74 condos vendus pendant la même période, seule-ment trois l’ont été sous les 400 000 $.

(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 

 
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