La lutte contre les changements climatiques semble être la cause adoptée à travers le monde par les jeunes d’aujourd’hui. Parmi ces jeunes engagés se trouvent Louis-Philippe St-Arnaud et Maïssa Zemni.
Âgés respectivement de 16 ans et de 12 ans, ces deux étudiants voient dans la cause environnementale le combat le plus important que doit livrer l’humanité : « Notre futur est en jeu! C’est notre géné-ration qui va subir les conséquences des changements climatiques. On ne peut pas faire de féminisme ou de politique si on ne s’occupe pas de la Terre », explique Maïssa.
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Louis-Philippe St-Arnaud PHOTO COURTOISIE |
« Que ce soit dans 10 ans ou 500 ans, on va frapper un mur. C’est vraiment le défi qui a les plus grosses conséquences pour l’humanité. Les changements clima-tiques représentent le premier problème qui nécessite une solution à l’échelle planétaire », renchérit Louis-Philippe.
Pour contribuer à la cause, tous les deux posent des gestes concrets dans leurs quotidiens. Pour Louis-Philippe, cela s’est traduit, entre autres, par l’achat d’un ordinateur réusiné et par un changement alimentaire important : « Je suis flexitarien. Ça varie selon chaque personne, mais dans mon cas, ça signifie que je suis végétarien à 90 %. Individuellement parlant, manger moins de viande est le changement le plus simple à faire et qui a le plus grand impact », affirme celui qui a servi d’ambassadeur pour les changements climatiques du CECCE et qui a redémarré le club écolo de l’École secondaire catholique Garneau.
En plus de participer à toutes les initiatives écologiques de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde, de donner de son temps dans le jardin et la serre de l’école et de participer aux rencontres du Comité des élèves responsables en environnement du CEPEO, Maïssa est à l’origine du club écolo au niveau intermédiaire de son école. Les membres du club travaillent à organiser des manifestations contre les changements climatiques, mettent sur pied des journées sans déchets et invitent des personnes à venir parler des différents enjeux environnementaux aux élèves.
Bien que plusieurs partis fédéraux se disent en faveur de la lutte contre les changements climatiques, l’élection récente d’un gouvernement minoritaire ne rassure en rien l’étudiante : « Il y a toujours moins de décisions qui sont prises sous un gouvernement minoritaire. Mais si tous les partis agissent avec l’environnement en tête, il pourra y avoir un impact quand même. »
D’ailleurs, ces deux jeunes passionnés offrent quelques conseils à tous ceux qui aimeraient réduire leurs empreintes écologiques.
Pour Louis-Philippe, le travail com-mence en visitant footprintnetwork.org, un site qui calcule votre empreinte et qui permet de voir quels aspects de votre vie ont le plus gros impact écologique. Il encourage aussi les gens à changer leur alimentation : « En éliminant le bœuf [dont la production est plus polluante que les autres sources de protéines], tu réduis automatiquement ton impact environnemental. »
Quant à elle, Maïssa encourage les gens à prendre conscience de leurs déchets :
« Utilisez des bouteilles d’eau réutili-sables, réduisez votre consommation de plastique et d’eau, et prenez des serviettes réutilisables. Vous pouvez aussi réduire votre chauffage lors du Jour de la Terre [tous les 22 avril] », conclut-elle.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)