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Talia
Edwards, étudiante à l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde,
a obtenu la meilleure moyenne parmi les finissants de
2019, avec 97,1 %. PHOTO : JEAN-MARC PACELLI |
L’année scolaire
2018-2019 a été couronnée de succès au féminin à Orléans,
alors que la majorité des élèves ayant obtenu les meilleures
moyennes générales étaient des filles.
Pour Talia
Edwards, de l’École secondaire publique Gisèle-Lalonde,
le score de 97,1 % n’est pas le fruit du hasard. Si elle
a obtenu des moyennes dans les 90 % pendant tout son secondaire,
c’est en 11e année qu’elle a décidé de dépasser les 95 %
afin d’obtenir des bourses d’études.
Pour y
arriver, elle a su mettre les efforts nécessaires, tout
en favorisant la compréhension de la matière sur la mémorisation
: « Beaucoup d’élèves arrêtent d’étudier quand ils ne comprennent
pas. Il ne faut pas hésiter à poser plein de questions aux
enseignants. »
En plus
de ses études et de ses activités parascolaires, Talia a
été en mesure de cumuler de 15 à 20 heures de travail par
semaine au restaurant East Side Mario’s, à titre d’hôtesse.
Cet été, elle travaille comme monitrice de camp au club
de tennis Blackburn.
De ses
enseignants, Talia garde un bon souvenir de Mme Richard,
entre autres. Cette enseignante d’anglais, que la jeune
femme a eu pour la dernière fois en 11e année, a réussi
à rendre son cours intéressant grâce aux projets qu’elle
donnait à ses élèves : « On voyait qu’elle aimait ensei-
gner. »
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Florence
Latarte, étudiante à l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges,
a obtenu la meilleure moyenne parmi les finissants de
2019, avec 96,0 %. PHOTO : JEAN-MARC PACELLI |
En septembre,
elle suivra les traces de son frère aîné, en faisant son
entrée à l’Université Queen’s de Kingston en génie informatique
: « J’ai choisi ce domaine à cause de toutes les possibilités
qui s’of-fraient à moi. Il y a tellement d’emplois différents.
»
Pour se
faire une tête quant à son avenir, elle mise sur les stages
offerts à l’école.
De son
côté, Florence Letarte a terminé l’année avec une moyenne
de 96 %, à l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges.
La nouvelle
diplômée avoue avoir toujours eu des résultats élevés :
« Je crois que c’est surtout parce que j’ai toujours été
avide d’apprentissage: j’ai toujours voulu en savoir plus
et cela se manifestait du fait que je n’hésitais pas à poser
des questions ou à faire de la recherche additionnelle par
moi-même », explique-t-elle.
Pourtant,
l’obtention de notes élevées n’a jamais été une priorité
pour elle : « C’est certain que c’est important, mais plus
important encore, c’est d’être fière de mon travail. Quand
je mets de l’effort, que je fais un travail de qualité et
que je sais que c’est le mieux que je puisse faire dans
les circonstances données, habituellement les bonnes notes
s’ensuivent. »
En plus
de travailler à la librairie Indigo, Florence a fait partie
de la troupe de théâtre de l’école, joué à la ringuette
et a su trouver du temps pour ses amis et ses autres passe-temps.
Son secret : gérer son temps et prioriser.
Cet automne,
elle entamera un bacca- lauréat en sciences sociales, avec
une spécialisation en études des femmes et en science politique
à l’Université d’Ottawa, en plus de travailler comme page
à la Chambre des communes.
Comme
Talia, la jeune femme ne connaît pas encore la carrière
qu’elle exercera : « J’imagine que ce sera lié au domaine
politique ou humanitaire. J’aimerais contribuer au développement
d’un monde plus tolérant et équitable et créer une plateforme
pour les communautés marginalisées, et ainsi déclencher
des changements durables. »
Parmi
les autres élèves qui ont su se démarquer, notons Véronique
Filion qui a terminé en tête à l’ÉSP Louis- Riel, avec 95,6
%.
Cameron
Kennedy en a fait de même avec ses 94,5 % à l’ÉSC Garneau
et Anne Corcoran a obtenu la meil- leure moyenne au Collège
catholique Mer Bleue, avec 89 %.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)