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Une Tchèque à la découverte de l’Ontario français
par Diego Elizondo
2 mai 2019

L’Ontario français n’a presque plus de secret pour une jeune Tchèque. Alice Luáková, une étudiante de 25 ans, a découvert la richesse de la culture franco-ontarienne dans le cadre d’un échange d’étude de huit mois à l’Université Laurentienne, à Sudbury. Originaire de Prague, l’étudiante à la maîtrise en enseignement de l’anglais et du français pour les enfants à l’Université Masaryk, a profité de l’échange pour s’immerser dans la vie franco-ontarienne.

L’Orléanais s’est entretenu avec elle avant les coupures du 15 novembre dernier du gouvernement Ford.

Qu’est-ce qui t’as incitée à étudier au Canada ? Je voulais essayer de vivre dans un endroit bilingue et aussi découvrir le français canadien.

Est-ce que ton intégration dans la communauté franco-ontarienne s’est faite rapidement? Oui, assez rapidement et plus facile-ment que parmi les anglophones. Je trouve que les Franco-Ontariens sont assez fiers de leur culture et ils aiment la partager et la montrer aux étrangers.

Quelle est la grande ressemblance entre l’Ontario français et la République Tchèque ? Le rôle central que joue l’Église dans l’organisation sociale.

Quelle œuvre théâtrale franco-onta-rienne t’as plu ? La parole et la loi [création collective de 1979 par le Théâtre La Corvée inspirée de la lutte au Règlement 17]. Ceci a donné une image de l’histoire franco-ontarienne et le défi des Franco-Ontariens à se battre pour leur langue.

Tu as séjourné en France. À ton arrivée au Canada, as-tu trouvé l’accent franco-ontarien difficile à comprendre ? Les expressions, notamment ? Oui, l’accent était complètement différent. Ç’a pris du temps à s’habituer. Il y avait des mots que je ne comprenais pas parce qu’ils ne sont pas utilisés en France. Par exemple « souper », « écouter un film », « pourriel » et « il fait frette. » (Rires).

Parle-nous du cours sur le patri-moine franco-ontarien que tu as suivi à l’Université de Sudbury ? C’est un cours enseigné par Daniela Moisa, une nouvelle professeure à l’Université de Sudbury.

Il était question de notions générales telles que « qu’est-ce le patrimoine ? », mais aussi de recherche autonome : chaque étudiant devait travailler sur un projet de son choix pendant un semestre. Le mien s’appelait « L’observation du patrimoine franco-ontarien lors des entrevues ».

Je rencontrais hebdomadairement, pendant une heure, un étudiant franco-phone de l’Université de Sudbury afin de découvrir son patrimoine culturel et familial au gré de conversations. Ses réponses et pensées sont très utiles pour ma maîtrise. J’ai entre autres découvert que la belle-mère de l’étudiant possède un livre de recettes qui a été écrit par sa mère, lequel ayant une grande valeur symbolique. J’ai même passé une fin de semaine avec cette famille, ce qui m’a permis d’observer les coutumes et la vie quotidienne de la famille franco-ontarienne. Je suis devenue très proche de cette famille et elle m’a aidée à m’intégrer.

En terminant, quelle est la perception du français chez les étudiants de la République Tchèque ? Le français est perçu comme une langue très difficile et peu utile. J’ai moi-même commencé à apprendre le français par hasard.

À 15 ans, j’ai changé d’école où l’allemand n’était pas enseigné, mais le français, oui. Je ne voulais pas au début, je pensais qu’elle était trop difficile, mais après un mois, je suis tombée complètement amoureuse de cette langue. Ça m’a tellement plu que j’ai continué à l’étudier. Règle générale, après l’anglais, les étudiants tchèques préfèrent l’allemand, l’espagnol et même le russe.

(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 
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