La semaine passée, j’ai rencontré mon ami d’enfance, J.F., que je n’avais pas vu depuis un bon bout de temps. Il a eu une vie fructueuse comme avocat, mais sa vraie passion a toujours été d’inventer ou de penser à des choses pour améliorer la vie, et il n’a pas changé. Il a déjà plusieurs brevets à son nom, mais travaille maintenant sur deux autres projets en attente de nouveaux brevets.
Le premier concerne la sécurité pour les poussettes, landaus et certains fauteuils roulants. Il aimerait que les manufacturiers soient forcés à installer, comme équipement standard, un frein automatique qui serait activé lorsque la personne relâcherait la manette incorporée au guidon.
Autrement dit, si la personne qui pousse un enfant ou une personne handicapée perd pied, le véhicule s’arrêterait sur place afin de ne pas s’engager dans la rue, frapper un obstacle ou dévaler une côte, ce qui pourrait causer de graves blessures au passager, et même causer sa mort.
« J’ai souvent vu de jeunes mamans courant à grands pas, poussant leur bébé. Je m’imagine toujours les voir perdre pied et par le fait même perdre contrôle de la poussette. On peut s’imaginer les conséquences désastreuses. Nous installons des freins automatiques pour les tondeuses, souffleuses à neige, petits tracteurs de ville, mais n’avons pas de protection pour ce qui nous est le plus cher: nos enfants. Je sais que ces modifications apporteraient certains coûts supplémentaires, mais ça en vaudrait le coût, car l’investissement pourrait sauver des vies », me dit-il.
Sa deuxième mission serait un dispositif d’alerte lors de carambolages monstres pendant de grosses tempêtes de neige ou alors que la chaussée est glissante. Les causes de ces carambolages sont multiples, apportant des blessures très graves ou des décès à plus ou moins brève échéance. Il s’agit qu’une auto glisse, en frappe une autre et que d’autres s’empilent, ce qui implique souvent des camions poids lourds. Même si la plupart des gens ajustent leur vitesse à la condition routière, il y en a qui font autrement, ce qui n’aide pas la situation.
Pour aider à réduire le risque de carambolage, il suggère que toutes les nouvelles autos aient un système de fusées lumineuses à l’extérieur, intégrées au déclenchement des sacs gonflables. Il m’explique sa théorie.
« En quelque part, de chaque côté en avant sur les ailes, dans un petit trou recouvert d’un caoutchouc, se camoufleraient deux fusées lumineuses, préférablement en DEL ou autres, qui s’activeraient lors d’une collision, déclenchées par le même mécanisme qui déclenche les sacs gonflables. Donc, lors de la première collision dans ce qui pourrait être un carambolage, ces fusées seraient déclenchées, monteraient à une certaine hauteur, ce qui attirerait l’attention des autos/camions suivants. Par hasard, s’il y avait autres collisions, le même phénomène se reproduirait et le carambolage serait évité ou grandement réduit. Des vies seraient sûrement sauvées et des blessures permanentes aussi. »
Et il poursuit : « Il faudrait préconiser des fusées au DEL desintégrables afin d’éviter des incendies, peaufiner le système de déclenchement, faire de nombreux essais en laboratoire pour enfin essayer le tout en lieu sur routes désertes. »
Mon ami J.F. en est bien convaincu, mais il lui faudra convaincre les sceptiques, le gouvernement et les manufacturiers, ce qui n’et pas chose facile. Bonne chance mon J.F., car il a fallu beaucoup de lobbying afin que les manufacturiers incorporent les ceintures de sécurité dans les années 1960. Tu as tout mon appui J.F. !