Il existe
un parc accueillant, paisible et charmant, au 1899, chemin
Du Clairvaux, dans le quartier Innes, secteur Chapel Hill,
au nord-ouest de l’intersection du boulevard d’Orléans et
du chemin Innes. Il a été aménagé dans les années 1980,
au moment du développement de ce nouveau quartier résidentiel.
Parc quatre
saisons, il comprend des structures de jeu (remplacées et
modernisées en 2009), un terrain de basketball, un terrain
de volleyball de plage, une aire de jets d’eau (rénovée
en 2018), un terrain de jeu, une piste pour promener son
chien en laisse, bancs et tables de pique-nique et beaucoup
de zones ombragées. En hiver, il y a une côte pour les activités
de glisse et une patinoire. Un lieu qui invite à la détente
et à la joie de vivre ensemble. Le 10 février 1985, ce parc
a été consacré parc Gérald-Poulin, en hommage à un éminent
citoyen d’Orléans.
Gérald
Poulin est né à Ottawa, le 1er décembre 1931. Après des
études à l’école St-Jean-Baptiste, rue Empress, et au juvénat
des Rédemptoristes à Sainte- Anne-de-Beaupré, il obtient
un bacca-lauréat des arts de l’Université d’Ottawa et un
diplôme d’administration publique de l’Université Carleton.
Il enseigne quelques années dans le Nord de l’Ontario et
à Ottawa, avant de devenir traducteur et fonctionnaire-gestionnaire
auprès du gouvernement du Canada. En 1956, il épouse Pauline
Lortie. Ils s’installent à Orléans sur la rue Notre-Dame,
où ils élèvent leur famille de huit enfants.
Dès son
arrivée à Orléans, Gérald s’implique dans sa nouvelle communauté.
Il milite avec d’autres pour l’installation d’un système
d’égouts et d’aqueduc moderne, participe à la chorale et
au conseil d’administration de l’église Saint-Joseph, devient
secrétaire de la chambre de commerce et secrétaire de la
commission scolaire (1964) où il travaille en étroite collaboration
avec Vincent Barsona pour obtenir des écoles primaires et
secondaires modernes pour les francophones du coin. En 1976,
il siège au Gloucester Community Recreation Committee, dont
il deviendra président en 1978; c’est au sein de cet organisme
et avec l’appui de nombreux citoyens qu’il mène avec succès
une campagne de financement permettant la construction du
Complexe récréatif d’Orléans (1980) (renommé, malgré des
objections, Complexe récréatif Bob MacQuarrie – Orléans,
en 2006).
En 1978, Gérald
Poulin est nommé Citoyen de l’année par la Chambre de commerce
d’Orléans. Quelques années plus tard, en reconnaissance
de son dévouement au bien-être de ses concitoyens, la mairesse
de Gloucester, Betty Stewart, nomme un parc en son honneur.
Il a alors à
peine 50 ans; loin de l’amener à s’asseoir sur ses lauriers,
cet appui le motive. Collaborateur de Marcus Carbonneau
et de Pierrette Boisvert dans les premières productions
du Théâtre du village Orléans, il en devient un administrateur.
Il assume la présidence du conseil d’administration du MIFO
de 1987 à 1990. Pendant plus de 10 ans (1994-2007), il écrit
une chronique fort appréciée par ses concitoyens dans le
journal L’Express d’Orléans. En 1995, il est nommé Bénévole
de l’année par le Conseil de la ville de Gloucester.
Nommé au Conseil
consultatif national sur le troisième âge (CCNTA) (1998-2004),
il s’engage, avec d’autres, dans la mise sur pied d’organismes
pour répondre aux besoins des aînés francophones de l’est
d’Ottawa : Retraite en action (1996) avec Jean-Luc Racine
et le Rendez-vous des aînés francophones d’Ottawa (RAFO),
incorporé en 2001 mais mis sur pied en 2003 avec, entre
autres, Roger Laporte, Fernand Leduc, Gérard Boyer, Paul
et Thérèse Lacroix. Il est décoré du grade de Chevalier
de l’Ordre de la Pléiade en 2006. Il appuie et collabore,
en 2017, au lancement du journal L’Orléanais, présidé par
Louis V. Patry. En 2018, il a le grand honneur de participer
à l’inauguration de la nouvelle aire de jets d’eau au parc
Gérald-Poulin.
Toujours actif
et accueillant, un grand rassembleur à la recherche d’un
équilibre bienveillant dans ses engagements et ses rapports
avec autrui, il a été et demeure un précieux conseiller
et collaborateur pour ceux et celles qui s’impliquent dans
leur milieu.
N’oubliez pas
de le saluer si vous le croisez dans son « Gerrymobile »
rouge; cela lui fera plaisir de converser avec vous, sans
jamais oublier de souligner l’apport de sa compagne de toujours,
Pauline.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)