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Santé mentale : l’accessibilité aux soins est-elle malade
André Magny
IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais
18 août 2022

La pandémie n’a rien arrangé. L’éclosion du virus a entraîné dans son sillage une augmentation des maladies mentales. En va-t-il de même pour les différentes options de soins?

En 2020, l’Université de Sherbrooke faisait état d’une étude menée par cinq de ses professeurs, qui démontrait que les Canadiens étaient trois fois plus anxieux qu’avant la pandémie. Idem pour les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie ou la boulimie. Radio-Canada rapportait en 2021 que les consultations aux urgences avaient progressé de 50 % au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) concernant cette maladie mentale.

À Orléans, le Carrefour santé d’Orléans et l’Équipe de santé psychologique d’Orléans (ESPO) offrent divers services aux personnes souffrant de maladies mentales.

Comme l’explique Martin Sauvé, gestionnaire en communications à l’Hôpital Montfort, à propos du récent Carrefour santé d’Orléans, celui-ci « regroupe une gamme de services spécialisés et communautaires sous un même toit, et à proximité, pour la communauté de la région. Les partenaires du Carrefour travaillent ensemble pour offrir des soins et services complémentaires, des enfants jusqu’aux ainés. »

Parmi les soins proposés au Carrefour, les personnes souffrant d’un problème de santé mentale peuvent y trouver leur compte par l’offre de divers services tels que de la thérapie, des évaluations et des traitements offerts par des professionnels de la santé. En ce qui concerne les partenaires de Montfort au sein du Carrefour, se retrouvent notamment le Bureau des services à la jeunesse, les Services communautaires de gérontopsychiatrie d’Ottawa, Bruyère et CHEO, qui offrent aussi des services en santé mentale.

Quant à la question de savoir si les soins en santé mentale sont vraiment accessibles ou si le personnel est suffisant, Martin Sauvé est plus réservé. S’il admet que les services ambulatoires dans ce domaine comme dans d’autres secteurs connaissent un certain ralentissement estival, en ce qui concerne la globalité de la question, « nous ne sommes pas en mesure de commenter l’accessibilité aux services de santé mentale dans leur ensemble, la question étant bien plus large qu’une seule organisation. »

Mise sur pied en 2017, l’ESPO compte actuellement 13 membres actifs, incluant le personnel de soutien. Les psychologues sur place offrent des services cliniques (intervention et évaluation) aux enfants, adolescents, adultes, personnes âgées et couples. De plus, la Dre Marie-Pier LeClerc estime qu’elle et ses collègues croient « que l’accès aux services en santé mentale est un droit fondamental et nous travaillons à faire notre part pour y faciliter l’accès. »

Pourtant, force est de constater que les besoins en santé mentale sont tellement grands qu’ils ont forcé les membres de la clinique à cesser de prendre de nouveaux patients. La psychologue l’avoue : « Notre clinique n’est pas épargnée par cet achalandage. Nous avons dû prendre la décision difficile durant la pandémie de fermer notre liste d’attente afin d’offrir un délai plus réaliste et raisonnable aux gens sur la liste et limiter un délai d’attente de plus d’un an. »

Si pour Marie-Pier LeClerc, « les services sont encore plus difficiles à accéder qu’auparavant », cela est dû à plusieurs facteurs, dont une plus grande demande suscitée par les impacts de la pandémie « sur le bien-être émotionnel et relationnel de tous et de toutes. » Selon elle, « une reconnaissance limitée de la profession et une sous-valorisation de la santé mentale demeurent présentes et rendent l’accès aux services difficiles. »

Enfin, au sous-financement public en santé mentale et en l’absence d’un régime public d’assurance pour la santé mentale s’ajoute « une pénurie de services franco-phones en santé mentale auprès des familles, enfants et adolescents. » Un cocktail pour le moins indigeste.

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L’Orléanais présente mensuellement des chroniques historiques ayant trait aux noms francophones des voies publiques, des parcs, des salles et des installations d’Orléans. Ces chroniques sont écrites par la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) www.SFOPHO.com afin de faire connaître le patrimoine et l’histoire d’Orléans.

 

 
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