Depuis plus d’un an, nombreux sont ceux qui s’adonnent au télétravail dans le but de limiter la propagation du coronavirus. Pour certains, c’est un défi à surmonter, pour d’autres, c’est un mode de vie qui enchante.
C’est le cas de Nadia Champagne, conseillère en programme à la fonction publique.
« Simplement dit, le télétravail plaît à la paresseuse en moi », confie-t-elle en disant raffoler des matins calmes et des habits confortables.
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Les vaccins contre la COVID sont maintenant disponibles sur rendez-vous seulement pour les personnes âgées de 75 ans et plus au YMCA-YWCA de la famille Ruddy. PHOTO FICHIER |
Pour Manon Courcelle, gestionnaire à la fonction publique, c’est la période d’adaptation qui s’est avérée la plus difficile. « J’avais perdu mes repères, mes communications constantes avec mes employés et mes collègues. Le côté humain et social du travail me manquait. »
À titre de gestionnaire, Mme Courcelle a dû relever des défis supplémentaires. « En plus de m’ajuster à ce nouveau mode de travail, je devais aussi supporter mes employés dans ce processus. Pour certains, c’était plus facile alors que pour d’autres, l’adaptation était plus difficile. »
Par contre, avec l’équipement nécessaire et une routine saine, Mme Courcelle dit avoir rapidement changé d’avis.
« Il faut cependant être vigilant et prendre soin de soi en mangeant bien, en bougeant et en mettant nos limites à la fin de la journée. Le temps que je prenais pour mes déplacements, j’essaie de l’utiliser pour faire la coupure [entre ma vie professionnelle et personnelle] et pour retrouver mon rôle de mère, de conjointe et non de gestionnaire », renchérit-elle.
À son avis, un équilibre s’impose pour les années à venir. Il faut « trouver une formule hybride où les membres d’une même équipe pourraient être présents au bureau, une fois oudeux par semaine, et ce, pour des rencontres, des réunions de planification, anticipe la fonctionnaire. Nous sommes des êtres sociaux et je crois sincèrement que nous avons besoin des autres, pas seulement derrière un écran, mais en personne ».
Pour sa part, l’équipe du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a également migré vers le télétravail depuis le mois de mars 2020.
Néanmoins, comme le centre commu-nautaire sert habituellement de lieu de rassemblement pour la communauté, la crise sanitaire a chamboulé leur façon d’opérer.
« Le télétravail ne faisait pas vraiment partie de nos pratiques avant la pandémie », raconte la directrice générale, Marie-Claude Doucet.
« Nous sommes là pour entretenir un contact direct et chaleureux avec nos membres, explique-t-elle. Malgré les avan-cées de la technologie, c’est quelque chose qui se traduit moins bien en ligne. »
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)