Le musicien
Frédéric Lacroix a voyagé à travers le monde à titre de
soliste, de chambriste, et de pianiste collaborateur. Le
31 mai prochain, ce sera au tour des gens d'ici d'entendre
son talent, alors qu'il offrira un récital à l'église Saint-Joseph
d'Orléans où Beethoven, Rachmaninoff, Chopin, Gershwin et
Ravel seront à l'honneur.
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Frédéric Lacroix. PHOTO :
JEAN-MARC PACELLI |
Avec sa
feuille de route bien remplie, il n'en sera pas à son premier
passage dans le secteur : " Je joue assez souvent au Centre
des Arts Shenkman… je dirais une fois par année ", dit M.
Lacroix.
Le récital
à venir sera toutefois son premier spectacle à l'intérieur
de l'église Saint-Joseph. Ayant grandi à Orléans, le pianiste
voit, dans cette soirée, plus qu'une performance parmi d'autres
: " Ça me fait chaud au cœur de revenir à Saint-Joseph.
Ça sera pour moi un retour dans le passé. Je vais sûrement
y revivre des souvenirs de jeunesse. "
Bien que
le lieu de culte n'ait pas été conçu avec la présentation
de spectacles en tête, M. Lacroix ne s'attend pas à ce que
l'acoustique de la salle lui pose problème : " J'ai joué
dans différentes églises et elles sont habituellement bonnes
pour de la musique classique. Si je me souviens bien, l'église
Saint-Joseph est grosse sans être trop grosse. J'ai joué
à la cathédrale Notre-Dame de Paris et c'est très difficile,
car il y a tellement d'écho ", explique-t-il.
En plus
de présenter de 80 à 100 concerts par année, le musicien
enseigne aussi le piano et la composition depuis des années
à l'Université d'Ottawa. Une passion musicale qui le tient
donc occupé à plein temps. À ce fait, sa biographie sur
le site web de l'université le décrit comme étant l'un des
musiciens les plus occupés de la région.
À ce sujet,
Frédéric Lacroix est d'ailleurs incertain d'où provient
sa passion pour la musique. Outre sa sœur, la chanteuse
Isabelle Lacroix, la musique est quasi absente de son arbre
généalogique. Il se souvient, par contre, avoir toujours
aimé la musique. Vers l'âge de cinq ans, il se retrouve
chez le frère de son oncle, qui possédait un piano : " J'aimais
vraiment ça faire du bruit avec le piano. S'il avait eu
une batterie, je serais peut-être batteur aujourd'hui ",
lance-t-il en riant.
Au fil
des ans, les bruits se sont transformés en douces mélodies,
au plus grand plaisir des mélomanes du monde entier qui
ont eu la chance d'entendre ses doigts danser sur les claviers
de pianos, clavecins et autres instruments à clavier.
Les billets
pour cette soirée musicale peuvent être achetés au secrétariat
de la paroisse ou en visitant le site evenbrite.ca.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)