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Lise
Bourgeois
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C’est
Lise Bourgeois qui a raflé les grands honneurs lors du Gala
des prix Bernard Grandmaître de l’Association des communautés
francophones d’Ottawa (ACFO Ottawa), tenu le 21 février
dernier.
La présidente-directrice
générale de La Cité devenait ainsi la 19e personne à mettre
la main sur le prix Bernard Grandmaître, qui reconnaît l’engagement
social et le leadership dans la promotion et le développement
de la communauté.
« C’est
avec beaucoup d’humilité que j’accepte ce prix. C’est une
distinction qui me touche particulièrement, parce que j’ai
eu le plaisir de côtoyer et d’apprécier ce grand homme de
la francophonie ontarienne et père de la Loi sur les services
en français », a dit celle dont la recherche constante de
nouvelles façons d’améliorer les services aux étudiants
témoigne de son engagement à l’avancement de l’éducation
en langue française.
En gagnant
le prestigieux prix, Mme Bourgeois damait le pion à Marie-Claude
Doucet, directrice générale du MIFO, et Roda Muse, cofondatrice
de la fondation Acacia, toutes deux bien connues à Orléans.
D’ailleurs,
ce secteur d’Ottawa était bien représenté lors de la soirée,
avec près d’une dizaine de nominations.
Pierre
Labelle, enseignant à l’École secondaire catholique Garneau,
a été nommé Intervenant en éducation de l’année : « C’est
une belle marque de reconnaissance, car la nomination vient
de collègues et d’anciens élèves. »
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Lise
Bourgeois (au centre) pose pour une photo de groupe
avec les autres récipiendaires du prix Bernard Grandmaître
de cette année. PHOTO : FRED SHERWIN |
Le prix
venait ainsi clore de belle façon une carrière de 32 ans
qui prendra fin en juin prochain. Mais avant, il présentera
en mars, sur les planches du Centre des Arts Shenkman, Théâtre
franco 11/17, un spectacle regroupant 14 extraits du répertoire
théâtral franco-ontarien, en compagnie d’une soixantaine
d’élèves d’écoles de la région.
Lydia
Philippe, étudiante au Collège catholique Mer Bleue et présidente
de la FESFO, a battu deux autres candidats d’Orléans pour
être consacrée Jeunesse de l’année : « Ce prix n’est pas
seulement pour moi, mais aussi pour tous les jeunes en Ontario
qui luttent pour nos universités, nos collèges et nos organismes.
»
Citée
parmi les dix Franco-Ontariens ayant marqué l’année 2018
par TFO, en plus d’avoir organisé un défilé de mode multiculturel
pour souligner le Mois de l’histoire des Noirs, Mlle Philippe
était aussi en lice pour le laurier Claudette Boyer citoyen
de l’année. Elle s’est toutefois inclinée face à Johanne
Leroux, dont l’engagement au sein du Comité consultatif
sur les services en français de la Ville d’Ottawa a marqué
la francophonie de la capitale.
L’historien
indépendant d’Orléans, Diego Elizondo, s’est vu décerner
le laurier du Jeune leader de l’année. Un prix qu’il a partagé
avec Grace Busanga.
La reconnaissance
venait à point nommé pour celui qui a organisé bénévolement
un forum public provincial sur l’avenir du patrimoine franco-ontarien
et qui, en novembre 2018, a lancé une pétition pour réclamer
le rétablissement des acquis francophones en réponse aux
coupures du gouvernement Ford : « Il y a un an, je vivais
une période de remise en question et de dépression. Ce que
j’ai trouvé de mieux à faire était de m’impliquer encore
plus dans ma communauté. »
Le Regroupement
affaires femmes a été couronné Organisme de l’année et Tyler
Cox, gestionnaire des Services législatifs à la Ville d’Ottawa,
s’est vu consacrer Francophile de l’année.
L’intervenante
aux relations avec les communautés au CEPEO, Khatima Louaya,
a été choisie Nouvelle arrivante de l’année et la médecin,
Manon Denis-LeBlanc, a remporté le tout premier laurier
de l’intervenante en santé de l’année.
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)