Le 21
février prochain, le Mouvement d’implication francophone
d’Orléans (MIFO) soufflera ses 40 bougies.
Pour souligner
cet anniversaire, une variété d’activités spéciales a été
préparée par l’organisme pendant une année complète, parmi
lesquelles le ciné-parc franco en juin dernier et le spectacle
Kaléidoscope musical, marquant les célébrations de la Journée
des Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes le 25 septembre
dernier.
Les célébrations
se poursuivront jusqu’en juin prochain. Les curieux peuvent
d’ailleurs se rendre dans la Galerie d’art Eugène- Racette,
située au 6600, rue Carrière, pour y visiter l’exposition
spéciale « Les humains du MIFO » présentée en février.
L’anniversaire
même du MIFO sera souligné dans ses services de garde le
21 février et un souper enchanteur de la chorale Les jeunes
de cœur aura lieu le 1er juin 2019. Un événement surprise
est aussi prévu en mai, mais l’organisme se fait avare de
commentaires pour l’instant.
S’il a
été fondé initialement pour créer le premier espace communautaire
francophone de la région d’Orléans afin de combattre l’anglicisation
de la communauté, sa raison d’être demeure toujours autant
d’actualité : « Sa présence est toujours aussi pertinente
et importante, car il permet à la communauté de se rencontrer,
de discuter, de grandir et de vivre tous les jours en français.
Il contribue à la pérennité de la communauté franco-ontarienne
à Orléans et ses environs », explique Trèva Cousineau, présidente
du conseil d’administration.
« Grâce
au MIFO, nous pouvons bénéficier d’une programmation culturelle
et de loisirs en français d’une grande qualité », ajoute
Nicole Fortier, membre fondatrice et présidente du conseil
d’administration de 1980 à 1981.
Au fil
des ans, le MIFO a su s’adapter aux besoins grandissants
de la communauté francophone, ce qui lui a permis de devenir
le plus grand centre culturel franco-ontarien, passant d’un
seul employé et de nombreux bénévoles en 1979 à 350 employés
et 160 bénévoles aujourd’hui.
D’ailleurs,
l’organisme a connu une croissance fulgurante de 187 % au
cours des 10 dernières années.
Cet exploit
ne passe pas inaperçu pour Marie-Claude Doucet, directrice
générale depuis 2003 : « Je vis deux sentiments. Il y a
la fierté de tout ce qui a été accompli dans les dernières
années avec l’équipe et les différents CA. Il y a aussi
un sentiment de responsabilité pour tout ce qui s’en vient
après pour poursuivre les succès qu’on a eus. »
Pour Gérald
Lacombe, qui a siégé à titre de président de 1983 à 1986,
il n’y avait aucun doute que l’organisme connaîtrait un
avenir prospère : « On avait une équipe du tonnerre et on
savait que, si on était patient, on allait y arriver »,
dit-il en précisant que le fait d’avoir ouvert un centre
culturel en 1985 sans dette a permis à l’organisme d’avancer
constamment.
La construction
de ce centre marque aussi un point tournant dans l’histoire
du MIFO qui pouvait dès lors offrir aux francophones et
aux francophiles de la région, une programmation répondant
à leurs besoins dans un seul lieu de rassemblement.
À quelques
jours du 21 février, Nicole Fortier ne peut s’empêcher de
penser à tout le travail nécessaire pour faire avancer cet
immense navire qui compte environ 43 000 utilisateurs :
« J’aimerais en profiter pour féliciter et remercier tous
les employés, les bénévoles et les membres qui, depuis 40
ans, ont contribué à faire du MIFO un organisme franco-ontarien
exemplaire qui favorise l’essor de notre langue et de notre
culture, et ce faisant, donne aux Franco-Ontariens et aux
Franco- Ontariennes de la génération montante, une raison
de fierté et d’espoir! »
(Cet article a pu être publié grâce au généreux appui de nos partenaires commerciaux locaux.)